Partition imaginaire
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Que le réel ne nous dit-il pas que l’image puisse nous révéler ? Entre les lignes, entre les sons, frémissent des instants imprévus et fugitifs dont la vivacité saisit l’étrange acuité du présent. Fenêtres ou intervalles entrouvrent le visible pour en débusquer l’élan, en capter la tension dans le mouvement d’une ombre ou un reflet fugace. «Premier mouvement de l’immobile» dont parlait Giacinto Scelsi, imperceptible vibration du silence à l’orée du son. Quelques reflets d’une errance sonore, en écho à la musique de Jean-Paul Dessy.