21 septembre 2006
Instant de rêve et de nuit
Peu importe s'il s'agit ici de l'ouïe d'un violon... Il est toujours question de vibration. J'écoute un violoncelle, celui de Jean-Guihen Queyras. Et le piano d'Alexandre Tharaud. Sonate pour arpeggione de Schubert, chez Harmonia Mundi. Puis Berg et Webern par le même duo...Un programme subtil et lumineux, sous lequel vibrent la mélancolie et l'angoisse, brûlante, secrète... Le mal d'être qui instille à la vie et aux notes qui s'envolent leur profonde joie, leur élan passionné, leur essence. Abîmes furtivement aperçus, troublantes sensations...
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