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Fugitive
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1 juillet 2008

Sens dessous dessus

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- Le bon sens n'est pas toujours là où on le croit -

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Commentaires
O
Revenir voir et écouter Monsieur Johnny, quel soyeux délice...<br /> Du velours pour le coeur, heu ! je ne suis pas naît en 39, mais c'est beau quand même...<br /> J'ai du écouter une dizaine de fois...<br /> Je prends mon temps, peut être un peu trop, il faut que je fonce...
"
je dois rencontrer Monsieur Johnny Hess...
"
...<br /> La musique démarre en même temps que les images, nous sommes juste aprés le cinéma muet, "certains l'aime chaud" n'est pas loin, le swing, le sortir de la guerre, les croisiéres, partir...<br /> Ah! partir...<br /> Mais Grucho, me rattrape par la manche, pour me faire redescendre sur terre, Arpo passe la tête par la poriére en lachant une grosse bouffée de fumée, Chico fait le bruit du moteur, nous avançons enfin, j'entends la musique...<br /> <br /> C'est la musique qui me fait avancer, là, c'est bon comme une douche chaude et des serviettes blanches propres trés épaisses...<br /> Pieds nus sur un gros tapis de bains, le petit déjeuné est servi, la vue est magnifique, je suis parfaitement reposé...<br /> Mais arrêtons de rêver...<br /> <br /> Le casino de la plage, n'est pas si loin, c'est en pente douce pour y arriver, alors tout va bien...<br /> <br /> "Bonsoir Baronne"...je me penche un peu, mais poussé par le freinage trop brusque, j'embrasse la baronne et nous dansons quelques pas de vase pour donner un peu de tenue à la situation grotesque...<br /> <br /> Tout est normal pour les Max Brothers qui attendent avec une gravité non cachée, presque agacée, que nous en ayons terminé de nos fantaisies musicales et charmantes...<br /> <br /> Fred Aster revient du bar en zizaguant, au bras nue de Maryline...<br /> Son écharpe blanche glissant à terre, a été vu par Chico...<br /> Trés vite la voiture n'a plus de chauffeur, mais l'écharpe blanche, pure, est sauf... <br /> <br /> Et la musique revient, la nuit est fraîche, le bleu de la nuit merveilleux...<br /> Une luciole rose canari, passe, croise un éléphant vert de gris, ils se saluent trés poliment...<br /> Là encore tout est normal et tendre...<br /> La musique encore, toujours...<br /> Le vent frais... <br /> On entend au loin le swing lent de cet orchestre à souvenirs, les vagues apaisantes, sur la plage...
T
c'est pas un peu fini de nous faire tourner la tête ?
F
Patrick Cottencin. Suite et à suivre...
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