Et soudain s'arrêter...

... juste un bref instant, à la porte de l'automne, pour y réinventer quelque souvenir d'enfant. Une curiosité inépuisable.

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[Tarantinette]

Pardon, je casse totalement la poésie de cet article mais c'est plus fort que moi.
" Du temps où j'habitais avec ma grand-mère, les toilettes et beh, les enfants, elles étaient comme ça !".

Gros bisous d'une tarantinette éclaboussée.

[sylvie lauzel]

...

et soudain s'arrêter
regarder
pousser la porte

et

se souvenir
des jours
où assis là
déjà vieux
ils attendaient
ma visite

nostalgie du bonheur partagé

... puis continuer

[Fugitive]

Chère Kaïkan, ces années-là, on ne les perd pas : elles nous métamorphosent et nous gardons de ceux avec qui nous les avons partagées une émotion vive, un frémissement au coin des yeux, un parfum, les notes d'un rire, un petit coin en nous qu'ils ont édifié à nos côtés...

On se souvient, et puis on oublie et on redessine ce qui s'efface avec d'autant plus de force que le désir nous tenaille, cher Dominique.

Chacun se rêve peut-être devant une porte entrouverte, cher Pierre.

Cela me fait plaisir, chère Maria, d'ouvrir la porte à tant de souvenirs et d'émotions...

Merci, chère Corinne, pour cette journée d'hiver partagée au coeur de l'automne.

Comme nous nous demandions nous aussi, ce jour-là, chère Jeanne, quel rêve dormait derrière la porte.

S'arrêter, oui, cher Photoeil,pour apprécier le temps et savoir reprendre son cours sans plus craindre de suivre notre rythme.

[photoeil]

Vie...
Sur ce qui disparaît,
ce qui menace ruine...
sur ce qui est fugace et fragile...
avant que l'on nous retire nos billes...

[jeanne]

ces vieilles pierres
ces rues que l'on voit encore
traversées
hélas par de plus en plus de voitures
et les portes fermées se demandent...