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Fugitive
Fugitive
14 juin 2008

Fêlure

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2

Le cri inflige au chant une blessure. Mais sans lui, entendrions-nous encore la mélodie ?

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Commentaires
P
je n'ose plus bouger, et pianote sur le clavier avec lenteur.<br /> L'image est forte, la tension, l'attente intérieur, l'écoute, de la jeune femme, me font trembler de froid.<br /> La deuxiéme image, est tout aussi émouvante, là, c'est moi qui attend, le temps est passé, des événements que j'ignore ont eu lieu, les traces persitent...<br /> Le passage d'un cheval, une piste de cirque, des spectateurs, personne, le silence dans son épaisseur, la voix, et se silence si puissant aprés...<br /> Comment l'accueillir, le laissé nous traverser jusqu'au pied, pour descendre dans le sol, aprés nous avoir modifié...<br /> Cette musique comme une eau fluide, de la lumiére entre les feuillages verts, quel destin se prépare...<br /> Peut-être rien...<br /> la lumiére, des raies de lumiére seulement entre les feuillages viennent dire sur le sol, la beauté des formes et de l'éclairssissement des couleurs, sur cette herbe devenue maintenant vert tendre, transparente, rayonnante à son tour, le temps de cette lumiére ordinaire, et encore aprés... <br /> <br /> Cela doit être contenu, dans la jeune femme, dans sa chevelure, son oreille dégagée qui écoute, cette tension à attendre le bon moment, à se réunir, avant de s'ouvrir en partage, état proche sur le sol, de par la lumiére présente qui sera aussi traverssée...<br /> <br /> Nous ne sommes que cela traverssé, à chaque instants, par nos émotions, les sonorités, la lumiére, le froid, le chaud, des regards, les êtres qui nous aiment, nos pensées, notre tendresse...cette musique qui ouvre et fait trembler, qui s'inscrit dans l'être, et je ni peu rien...
M
Notre coeur peut devenir fort à l'endroit de la cassure.<br /> John Kornfield
K
Et ce temps d'arrêt ... cette pause toute d'or et de saumoné auréolée ... devance-t-elle ou suit-elle le cri . Douce mélancolie de tonalités picturales et musicales ...
B
Non, la mélodie en perdrait sans doute sa gravité et sa profondeur, blessure inhérente à toute oeuvre.
L
superbe portrait, on devine même le piano à l'arrière plan... piano projetant son ombre de lumière sur le sol (sic)
Fugitive
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