Va et vient

Un peu absente ces temps-ci, je partage avec vous quelques fleurs désespérantes : les heuchères, autrement nommées "le désespoir des peintres", que les impressionnistes adoraient. Le long de l'allée qui mène au potager, mes parents en ont semé de frémissantes aussi belles sous la pluie que dans le soleil. Un bouquet fraîchement cueilli a résisté au trajet en voiture qui l'a conduit sur le rebord de ma fenêtre. Depuis, les clochettes roses lorgnent le tilleul ! Du désespoir ? Que nenni ! Mais ce désir inassouvi de saisir la lumière... oui !

Comments

[les loups]

Délicat et joli jeu sur le regard et notre manière de voir ...
Jeu que l'on retrouve chez la tribu d'Anaximandre ...

[Audrey]

Et le petit chaperon rouge, toujours... C'est mignon ;)
Un superbe dimanche !
Les heuchères sont magnifiques et tiennent bien en bouquets. Tout comme les lysimaques, qu'il faudra que tu emportes aussi la prochaine fois car ils illuminent une maison et restent superbes dans leur vase. J'ai hâte d'en avoir au jardin aussi, comme chez mémée et grand-père !
Bizz !

[diane]

Je les aime aussi ces "désespoirs du peintre", je les trouve si roses en réalité et si jolis, c'est aussi le- fait- de -n'-espérer- pas, car espérer est passif, et là je reconnais bien mon artiste tout entier frémissant et tendu vers la création. J'ai plaisir à voir lire écouter ce que tu nous offre. Merci à tes parents jardiniers et à toi, à vous qui créez la beauté qui nous apaise quotidiennement et nous stimule!